Galilée : personnage de la série

Galilée croise le chemin des Légendes lorsque le professeur Stein décide de kidnapper, à travers le temps, des scientifiques renommés afin de l’aider dans sa quête pour changer la nature de la matrice de Firestorm. Il désire en effet que Jefferson puisse posséder les pouvoirs de Firestorm même une fois que leur fusion aura cessée d’être. Martin force donc Galilée et Isaac Newton à travailler à bord du Waverider pendant quatre heures à ses côtés. Galilée se sent rapidement menacé et désire rentrer chez lui au plus tôt. A l’issue des découvertes du vieux physicien, il est présumé avoir été redéposé en son temps.

Galilée, de son vrai nom Galileo Galilei, est un astronome, physicien et mathématicien italien. Le savant est né à Pise le 15 février 1564 dans une famille de noblesse modeste et est l’aîné de sept enfants. Alors qu’il n’est encore qu’un enfant, Galilée s’amuse déjà concevoir des maquettes d’objets divers et mène de multiples expériences afin d’accroître ses connaissances. On raconte notamment qu’avec ses camarades, il aimait monter au sommet de la tour de Pise pour expérimenter les lois de la relativité gravitationnelle. Cette soif de découverte lui permet d’ailleurs d’obtenir son premier prix ! A 17 ans, poussé par sa famille, il entreprend des études de médecine mais se montre très vite peu attiré par la discipline. Il commence donc à prendre des cours de mathématiques et de physiques : il donne ainsi naissance au célèbre savant que nous connaissons.

Galilée acquiert sa renommée en élaborant et expérimentant toutes sortes de théories ainsi qu’en concevant de nombreux instruments dont certains sont encore utilisés de nos jours. Il jette ainsi les bases de la mécanique en développant les théories de la cinématique et de la dynamique. Il démontre également de nombreuses lois physiques, dont sa fameuse théorie de la relativité du mouvement.

Dans le domaine astronomique, il est connu pour être l’inventeur de la lunette astronomique (1609) qui lui permet de découvrir que la Lune a des cratères sur sa surface ou que Jupiter possède quatre gros satellites (désormais nommé « satellites galiléens »). Il bouleverse également les fondements de l’astrologie et de la conception du monde en affirmant, à l’instar de Copernic, que la Terre tourne autour du Soleil et qu’elle n’est qu’une planète parmi d’autres dans le système solaire. Son obsession à prouver que l’héliocentrisme est la seule thèse véridique le pousse à publier en 1610 un livre intitulé Sidereus Nuncius. Intimement convaincu qu’il a raison, Galilée renie publiquement les convictions et croyances de son époque.

C’est ainsi qu’il entre en conflit avec l’Eglise, qui régente alors le quotidien et les pensées des Hommes, et voit ses œuvres être censurées. Ainsi dès l’an 1616 et en dépit de ses liens avec les hommes de Dieu, notamment avec le Cardinal Maffeo Barberini, il est jugé par l’Inquisition qui le pousse à renier ses convictions, ce qu’il fait pour éviter la mort. C’est au cours de son procès qu’il aurait prononcé la célèbre maxime « Et pourtant elle tourne ! ». Il est alors condamné à neuf ans de prison mais n’effectuera jamais sa peine. Il est en effet assigné à résidence à Acertri où il continue secrètement ses travaux et profite de sa retraire pour rédiger son Discours concernant deux sciences nouvelles (1638).

Celui que l’on surnomme désormais « le père de l’astronomie » et qui fut le fondateur de la physique décède le 8 janvier 1642 à l’âge de 77 ans. Il faut attendre 1992 pour que l’Eglise catholique le réhabilite et reconnaissance officiellement qu’il avait raison de défendre la théorie de l’héliocentrisme face à celle du géocentrisme.