Mileva Maric : personnage de la série

Les Légendes font la rencontre de la physicienne Mileva Maric en 1942, à New York, alors qu’ils essaient d’empêcher la ville d’être détruite par une bombe nucléaire. Cette aberration, que les Légendes veulent empêcher de se produire, est causée par Damien Darhk et les Nazis lorsqu’ils kidnappent Albert Einstein. Cependant leur tentative se solde par un échec et les Nazis décident alors d’enlever son ex-femme, Mileva Maric, car elle est la seule autre personne capable de concevoir une bombe atomique. Avec l’aide du célèbre physicien, les Légendes parviennent à sauver Mileva mais ne peuvent empêcher Darhk de prendre la fuite avec la bombe. L’ex-membre de la Ligue des Assassins parvient à ordonner l’attaque sur New York. Heureusement celle-ci est stoppée par les Légendes qui posent le Waverider comme un obstacle entre la ville et la bombe. Rip disperse alors les Légendes dans le temps pour leur sauver la vie et, à leur retour, ceux-ci décident de forcer la main à Albert Einstein pour qu’il admette la participation active de son ex-femme dans ses travaux forçant ainsi le gouvernement américain à les protéger tous les deux.

Mileva Maric est une physicienne serbe. Elle est née le 19 décembre 1875 à Titel en Serbie. Ses parents sont des propriétaires terriens assez aisé, ce qui lui permet de pouvoir bénéficier de la chance d’entreprendre des études supérieures. C’est en 1888 que naît chez la petite Mileva la passion des sciences et plus précisément de la physique et des mathématiques. A l’issue de ses études secondaires, elle intègre l’école royale d’Agram où elle suit des cours de physique.

C’est en 1896 que la carrière de scientifique de la jeune femme commence lorsqu’elle intègre la prestigieuse Ecole Polytechnique de Zurich où elle étudie les sciences physiques et mathématiques aux côtés d’Albert Einstein. Deux ans plus tard, et après une année passée à Berlin pour étudier la théorie des nombres et la mécanique analytique, elle regagne Zurich et débute sa collaboration avec Einstein donnant ainsi naissance à la théorie de la relativité.

La collaboration entre Mileva et Albert dépasse rapidement les limites de la collaboration scientifique pour s’aventurer sur le terrain sentimental. En 1901, elle tombe enceinte une première fois et est contrainte d’abandonner ses études. Selon les sources existantes, l’enfant, une fille nommée Lieserl, voit le jour en 1902 mais Mileva ne s’en occupera jamais soit parce qu’elle l’a abandonnée soit parce qu’elle est décédée à un très jeune âge. Après la naissance de leur fille, le couple se marie en 1903 et aura deux autres enfants : Hans Albert en 1904 et Eudard Tete en 1910. Le couple se sépare 4 ans plus tard, en 1914, et Mileva reste à Zurich pour s’occuper de ses deux garçons notamment Eudard qui souffre de schizophrénie. Le divorce est prononcé en 1919 et les deux ex-époux décident que si Albert gagne un prix Nobel, ils se partageront l’argent en mémoire de leur fructueuse collaboration scientifique. C’est chose faite en 1921 puisqu’Albert gagne le prix Nobel de physique.

Le rôle joué par Mileva dans les travaux d’Albert Einstein est souvent remis en question et fait débat depuis les années 1980 suite à la parution, en 1987, de lettres du couple traitant de leur relation sentimentale mais également de leurs travaux collaboratifs dans le domaine scientifique. Les spécialistes s’affrontent sur ce terrain, certains s’obstinant à ne pas rendre à Mileva ce qui appartient à Mileva et d’autres reconnaissant le rôle joué par Mileva dans la gloire de son ex-époux. Ces derniers s’appuient notamment sur une théorie qui veut que les trois plus grands articles d’Einstein (dont celui ayant valu au physicien le prix Nobel) sont signés « Einstein-Marity », Marity étant la traduction allemande de Marić, dans la version soumise aux Annalen der Physik en 1905. Cependant la mention « Marity » a disparue lors de la publication. Le problème est que Mileva ne revendiquera officiellement sa participation aux travaux de son mari qu’une seule fois, en 1925, et que ce dernier lui conseillera de « rester modeste et de se taire », ce qu’elle fera. Elle devient alors la grande oubliée de la relativité et meurt dans la plus totale indifférence scientifique le 4 août 1948, à l’âge de 72 ans.